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Les grandes métropoles gagnent encore des habitants

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02/01/2019

Exception faite de Paris, les grandes métropoles françaises ont vu leur population augmenter entre 2011 et 2016.

Les chiffres du dernier recensement réalisé en France ont été publiés par l’Insee il y a tout juste quelques jours. Il y apparaît qu’au 1er janvier 2016, notre pays (hors Mayotte) comptait quelque 66 362 000 habitants, soit une hausse de 0,4 % par an depuis 2011. « L’accroissement démographique concerne toutes les régions, à l’exception de la Martinique, de la Guadeloupe et de la Bourgogne-Franche-Comté, mais le dynamisme démographique s’affaiblit », notent les analystes de l’Insee. Ainsi, entre 2011 et 2016, la population s’est enrichie de 286 000 personnes par an contre 349 000 entre 2006 et 2011.

Les grandes villes attirent toujours

Exception faite de Paris qui, entre 2011 et 2016, a perdu 0,5 % de sa population par an (près de 12 000 personnes chaque année) et de Douai (-0,2 % par an), tous les autres pôles urbains de plus de 300 000 habitants ont vu, au cours de cette même période, leur population se maintenir (Béthune, Rouen, Valenciennes, Nice) ou augmenter. La ville dont le taux de progression annuel de la population est le plus élevé est Montpellier (+1,7 % par an). Suivent Bordeaux (+1,5 % par an), Nantes (+1,4 % par an), Toulouse (+1,4 % par an) et Rennes (+1,2 %). Les autres grands pôles urbains accusant des hausses annuelles variant de +0,2 % à +1,1 %.

Certains départements se vident

Alors que les départements abritant de grandes métropoles ont vu leur population s’accroître entre 2011 et 2016, les autres ont tendance à perdre des habitants. C’est le cas de la Nièvre (-0,9 % par an), de la Martinique (-0,8 % par an), de l’Indre (-0,6 % par an) ou encore des Vosges (-0,5 % par an) et de la Meuse (-0,5 % par an). 24 départements ont ainsi accusé une baisse de leur population supérieure à 0,1 % par an entre 2011 et 2016, contre seulement 10 entre 2006 et 2011. « Les départements en baisse se répartissent majoritairement le long d’une ligne allant des Ardennes au Lot, souvent qualifiée de “diagonale du vide“. Au nord-est et au centre, ces départements souffrent d’un déficit migratoire qui tend à s’aggraver et qui est de moins en moins atténué par un excédent des naissances sur les décès », précisent les auteurs de l’étude.

Les chiffres du dernier recensement réalisé en France

©  Les Echos Publishing - 2018
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